Michel Blanc bio photo

Michel Blanc

Don't look back. You`re not going that way.

Github

Sommaire

Dernières mises à jour

  • 12 juin 2014 : boutique gas, coquilles diverses, WOW air, mise à jour des prix des bus et petits ajustements
  • 11 juillet 2013 : lien vers le plan de la ligne Straeto 14
  • 8 juillet 2013 : mise à jour de quelques prix
  • 18 mai 2012 : ajout de Kirkjubæjarklaustur, de « Fjallabak Nature Reserve » et de quelques photos
  • 29 juin 2011 : ajout Hljóðheimurinn Sangitamaya
  • 28 juin 2011 : ajout de l’atlas et de la carte de Reykjavik
  • 13 avril 2011 : ajout d’une boutique en ligne de cartes
  • 1er avril 2011 : paragraphe sur les SAR; ajouts sur la Smyril; actualisation des prix des billets d’avion; filmage de sac; velcro pour Crocs; listes de matériel

Préambule

Variez vos sources. Je n’ai pas la science infuse et n’ai vu qu’une infime partie de l’ile pendant seulement 3×20 jours (2010, 2011 et 2013). Lisez les récits, notamment ceux de David qui commence à accumuler une sérieuse expérience de la question. Ne prenez pas ces lignes comme la sainte parole de Michel, croisez vos informations. Vous êtes sous votre responsabilité, pas sous la mienne. Si vous vous retrouvez à la porte close d’un refuge, ou que vous vous paumez en utilisant mes traces ou points GPS, ou qu’un macareux vous fiente dessus, ne venez pas me voir ! Si vous êtes inquiet, jetez un œil sur la page dédié de « Journal du Trek », qui a un comparateur d’agences de trek très pratique.

Je ne suis sponsorisé par personne, et les avis exprimés ici sont personnels.

Argent

1€ vaut environ 160 ISK (couronnes islandaises) à ce jour. Il suffit de taper « 1 euros in ISK» dans Google pour avoir instantanément le cours (oula, attention, j’ai l’impression que Google raconte n’importe quoi; bon ça se trouve sans problème de toute façon).

Ou changer ?

A la sortie de l’aéroport de Keflavik, il y a un bureau de change. Je m’étais penché sur les différentes stratégies pour obtenir des ISK les moins chers possible, et finalement, je ne me suis pas cassé la tête et j’ai changé au bureau de change. Ca vaut peut être le coup de se renseigner mieux mais bon, je ne suis pas un grand stratège financier, et compte tenu des dépenses relativement modiques en trek, le gain sera probablement faible. La file d’attente est un peu longue, mais pas de panique, le bus pour Reykjavik attend tout le monde. Pas la peine donc de rusher avec sa valise. Il y a aussi un distributeur de billets à coté.

Dans les forums, les gens affirment qu’il est impossible d’avoir des ISK à sa banque sous prétexte qu’ils ne sont pas « exportés ». C’est faux. La Caisse d’Épargne, par exemple, le fait. Après, faut voir à quel prix, ils ont pas mal de trous à boucher.

Il y a quelques distributeurs dans Reykjavik en cas de besoin. Ailleurs, il ne faut pas y compter. Les Islandais manipulent assez peu de cash.

Paiements

Du coup la carte bleue est acceptée partout, même dans les bus (pas ceux de la municipalité de Reykjavik). Attention cependant, votre banque va vous prendre des frais fixes + un pourcentage sur CHAQUE paiement (de l’ordre de 3% + 2€ par transaction à la CE…). Votre hotdog peut vous revenir très cher… Il ne faut sortir sa carte qu’en dernier recours !

En Islande par contre, pas besoin de taper de code : zip dans la fente, une petite griffe et terminé 1.

La détaxe

On peut (théoriquement…) se faire rembourser la TVA de ce que l’on achète et que l’on ramène. A chaque achat, demandez un «VAT refund ticket». Vous pourrez vous faire rembourser à l’office de tourisme (queue très longue, tickets comme à la CAF) ou à l’aéroport (sans-le-sou qui prenez des vols de nuit passez votre chemin, ça ferme à 17h).

Si vous n’avez pu vous faire rembourser sur place, vous pouvez renvoyer vos tickets à l’adresse mentionnée dessus sous 3 mois et croiser les doigts. De mon coté, on m’a remboursé une misère sur ce que j’avais acheté… Pas super fiable donc, ne comptez pas trop là-dessus.

Transport

Formalités

Pour venir, une simple carte d’identité suffit. Pas de passeport ou de carnet de vaccinations.

Demandez votre Carte Vitale Européenne à votre caisse un bon mois en avance. L’Islande a des accords avec la CEE et elle fonctionne là-bas.

Pensez aussi à prendre une assurance pour couvrir les frais de recherche et de secours. Le vieux campeur propose une carte à 25€. La couverture de base suffit, et couvre jusqu’à 11 400€ de frais de secours.

Évidement, les restrictions habituelles concernant les voyages en avion sont de rigueur : les cartouches de gaz pour votre réchaud ne sont pas les bienvenues dans l’avion, y compris en soute. De même, la sécurité fait une fixette sur tous les liquides… Coté sac à dos, évitez les bretelles volantes et bouts de sangle qui trainent. Les tapis roulants des aéroports détestent ça. À Kéflavik, les hôtesses d’accueil vous demandent d’ailleurs de faire le ménage. À CDG vous avez un service d’emballage de sac (filmage). Un peu cher me semble-t’il. Et bon, vous ne voulez pas commencer votre voyage en jetant 5m² de plastique en Islande non ?

Venir

En avion

Pour le billet d’avion, le plus simple, me semble-t’il, c’est d’aller directement sur le site d’Icelandair. Le site est très bien fait, on peut choisir sa place dans l’avion, ça prend 5 minutes, et on reçoit un billet électronique. Il faut faire une confirmation 36h avant le départ sur le site d’Icelandair (pas nécessaire pour le retour). Imprimez votre billet électronique en double. La courge du comptoir à l’aller me l’a déchiré. Merci le double.

Attention, les prix montent en flèche à partir de mi-janvier. D’une consultation à l’autre, les billets prennent 10€. Très tôt on s’en tire à 280€, soit aussi bon marché qu’un low-cost, l’escale à Londres en moins. Un an à l’avance, on trouve même du 245 € sans escale ! En revanche au dernier moment on explose sa tirelire : 558€ (soit plus du double) fin mars par exemple. Il ne faut pas y aller trop tôt non plus. Fin 2012, un AR en été coûtait pas loin de 450€ mini. Icelandair a fait une offre EarlyBird mi-janvier et là on trouvait des AR à 320€… Dommage…

Testé en 2013 (aller seulement): Iceland Express / WOW Air. Aucun souci, ça s’est trés bien passé. Les tenues mauves des hôtesses sont ravissantes.

L’avantage de s’y prendre tôt (fin janvier maximum) c’est que l’on peut choisir sa place d’ans l’avion, être du bon coté (à droite à l’aller, et à gauche au retour pour voir l’Islande si la météo le permet), et éviter les ailes ou les sorties des réacteurs.

Les départs (Terminal 1) des vols «bleus» (lire: cheap) étant invariablement aux aurores, les sans-le-sou sont condamnés à déployer leur sac de couchage dans l’aérogare. Le sous-sol du Terminal 1 se prête bien au camping. C’est théoriquement interdit, mais vous ne serez pas le seul. Autre solution, un hotel abordable type B&B. La navette «pink» (!) permet de s’y rendre facilement à partir du Terminal 3 (prendre le CDG-Val pour rejoindre le Terminal 1).

En bateau

On peut aussi venir par la mer avec la Smyril Line, avec l’avantage d’une petite escale aux îles Féroé, et un mode de voyage plus doux. Mais ce bateau s’est transformé en navire plutôt luxe il y a quelques années, et les prix y sont maintenant quasi-prohibitifs (environ 450 € l’A/R sans voiture, sans repas, et avec le service minimum).

Keflavik

L’arrivée à Keflavik est assez rapide. L’aéroport est petit, les bagages arrivent vite (rien à voir avec CDG parfois).

A coté du bureau de change, la petite boutique (pas forcément donnée) permet de faire deux trois emplettes. Ils acceptent les euros, donc c’est l’occasion de s’alléger de sa monnaie.

Coté importation de nourriture, vois avez droit à 3 kg par personne. On avait un peu plus… et en général ça passe. Il semble qu’en cas de contrôle, vous ne soyez redevable que d’une amende pas très élevée (environ 15€). Tout cela est du conditionnel.

En revanche, l’importation de produits d’origine animale frais (laitages, viandes crue, charcuterie) est strictement interdite pour des raisons sanitaires. Il est donc de bon ton de la respecter.

Pour rejoindre Reykjavik, le plus simple est de prendre le FlyBus. Ça prend 1 heure environ, et ça coute 1950 ISK. Dans le FlyBus, vous trouverez les horaires de toutes les lignes Reykjavik Excursions de l’île, ainsi qu’un plan de Reykjavik (vous pouvez le prendre, mais vous en trouverez plein partout, notamment au camping).

Le BSI

BSI.

Le BSI c’est la gare routière de Reykjavik, siège de la société Reykjavik Excursions qui a des lignes de bus parcourant toute l’île. Il est situé juste à coté de l’aéroport de Reykjavik (aéroport « domestique », pour les lignes intérieures). Les horaires d’ouverture ont l’air assez larges, j’ai même l’impression que c’est ouvert H24. Le site du BSI annonce 04:30-24:00 7/7, mais il semblerait que la cafétéria à l’intérieur du BSI soit ouverte 24/24. A voir donc.

Afin d’être complet, on y trouve aussi la compagnie Trek.

Pour prendre les tickets de bus, il faut s’adresser au comptoir. C’est une exception, puisque dans le reste de l’île (en tout cas le peu que j’en ai vu), c’est au chauffeur qu’il faut s’adresser.

Le BSI fournit deux services d’importance pour les randonneurs : le stockage de bagages et l’envoi de colis.

Stockage de bagages : vous pouvez demander au comptoir de stocker vos bagages. Vous leur donnez la date de récupération prévue, vous payez (je ne sais plus les prix) et ils vous remettent un ticket en échange qu’il faudra éviter de perdre…

Envoi de colis : il est possible d’expédier des colis dans les refuges desservis par les bus (Landmannalaugar par exemple). Vous vous adressez au guichet, payez le transport, donnez la date de livraison voulue, et vous pourrez récupérer votre colis à destination. Sur votre colis, marquez en gros votre nom, la destination, et la date de récupération.

Depuis l’arrêt de bus municipal, la ligne 14 (horaires et plan) permet de rejoindre le camping de Reykjavik (arrêt : Laugardalslaug, continuer 200 m à pied).

On peut se rendre à pied dans le centre ville de Reykjavik très rapidement en traversant la rue longeant l’arrêt de bus municipal (en passant devant la Hallgrímskirkja). Mais si vous avez pris la carte de Reykjavik dans le FlyBus en venant, vous vous débrouillerez bien.

Les bus Reykjavik Excursion

Bus au repos au BSI.

C’est la compagnie qui dessert toute l’ile. Vous trouverez leurs horaires et tarifs sur leur site ou sur celui-ci. J’aime bien le dernier qui est pratique, concis, et qui donne plein d’autres infos (sur les refuges notamment), même s’il ne donne pas les prix des bus. En fonction de votre destination, vous aurez un bus traditionnel, ou un bus tout- terrain :)

Le bus en Islande, c’est un vrai budget. Il vaut mieux s’y préparer psychologiquement.

A titre d’information, à ce jour, quelques tarifs (aller simple) :

  • Reykjavik – Skógar / Vík : 11000 ISK (env. 71€)
  • Reykjavík – Skaftafell : 21500 A/R ISK (env. 140€)
  • Reykjavík – Landmannalaugar :
    • 7100 ISK en 2010
    • 8500 ISK en 2013
    • 9000 ISK (60 €) en 2014…

On peut faire du stop, ça marche, faut avoir le temps… Le problème en l’Islande c’est que la «route n°1» (la principale), a le même débit de voitures qu’un départementale de campagne. Au moins il y en a au mieux on se porte c’est sûr, mais pas quand on fait du stop. L’avantage des bus c’est qu’on est sûr de l’heure de départ (pas forcément de celle d’arrivée par contre…).

Les bus municipaux (Strætó.is)

Strætó.

Les bus de la municipalité de Reykjavik (jaunes, Strætó.is) ne prennent pas la CB et ne rendent pas la monnaie ! Il faut arriver avec l’appoint, sous peine de payer beaucoup plus cher que prévu. Donc pensez-y quand vous vous baladez, et prévoyez de la petite monnaie en fonction ds déplacements que vous avez à faire. Le prix est actuellement de 350 ISK. Vérifiez tout de même sur le site de la société.

Partir (enfin, rentrer)

Si vous avez un billet Icelandair, vous pouvez utiliser le self-check-in : vous tapez votre numéro de billet électronique sur une borne, et elle vous sort directement les étiquettes pour les bagages. Vous n’avez plus qu’à les poser ensuite sur le tapis, en regardant narquois les pauvres hères qui font la queue devant le comptoir IcelandExpress (rachetée par Wow Air en octobre 2012).

Achats

Nourriture

Avant de partir il vaut mieux faire le plein de lyophilisés si vous avez l’intention d’en manger. Sur place, c’est probablement possible mais le choix sera plus restreint. Ben nous a fait découvrir la marque Mountain House. Parts généreuses, calories, que du bon, mieux que MX3 à mon goût. MX3 est pas mal (évitez le poisson chez eux, ça se reconstitue mal) et se trouve plus facilement en magasin en France apparemment. Testez avant de faire le plein…

Toutes ces marques sont en vente en ligne sur lyophilise.fr. Sur place on trouve à manger dans toutes les stations service. Les boutiques les moins chères semblent être les Bonus (le cochon rose qui a l’air content). Il y a un bonus dans la rue Laugavegur à Reykjavik.

Gaz

On peut trouver du gaz dans une petit boutique de bricolage Brynja dans la rue Laugavegur, avant la boutique Bonus me semble t’il (en venant du nord). Je ne me souviens plus s’ils ont la norme camping gaz, mais de toutes façons, il vaut mieux éviter ce système franco- français. Vous trouverez des cartouche abandonnées dans certains campings (Reykjavik, Skogar, …) mais ne comptez pas trop dessus. Vous risquez de ne trouver que du quasi-vide. On trouve aussi du gaz au camping de Reykjavik ou à FjallaKofinn près du centre commercial Kringlan.

De nôtre coté, on a consommé quasiment 2 x 750g à 3 pendant 2 semaines (on a régulièrement profité du gaz des refuges la première semaine).

Je pars en général avec 250g par personne / semaine. Adapter en fonction de votre réchaud. Pare vent recommandé. Si vous devez acheter un réchaud à gaz, prenez en un à la norme EN417 (cartouches à vis), pas les merdes bleues franco-françaises.

Cartes téléphoniques

Si vous avez besoin d’une carte téléphonique 3G, la seule option semble être la boutique Vodafone au centre commercial Kringlan. On peut s’y rendre à pied depuis le BSI, ça prend environ 45 minutes (aller). Si vous voulez juste une carte téléphonique, vous pourrez en trouver au Tourist Information Center ici (là ou est écrit « Centerhotel Plazza »).

Matériel

Là aussi, direction Kringlan ou FjallaKofinn. Il y a bien la boutique 66°North dans la rue Bankstraeti, mais elle n’était pas très bien achalandée niveau matériel lors de ma visite, en tout cas moins que la boutique Cintanami
qui la jouxte.

Avant de rentrer en France

Ne rater «Hljóðheimurinn Sangitamiya» (situé au 7 rue Grettisgata sous aucun prétexte !

Hljóðheimurinn Sangitamiya.

Un super magasin de musique qui vend tout, sauf des instruments conventionnels. Super vendeur, on peut tout essayer. On rage juste d’avoir un si petit sac à dos pour mettre le chouette Ukulélé bass.

Dormir

Une page dédiée décrit les hébergements en refuges et en camings

Randonner

Une page dédiée à la randonnée.

Divers

Le blue lagoon

On nous avait déconseillé d’y aller… on y est allé… et bon… ce n’est pas transcendant. C’est sûr, c’est le cliché principal Islandais. Si vous allez en Islande, et que vous n’allez pas au BlueLagoon, c’est comme venir à Paris sans monter dans la Tour Eiffel : on va vous traiter de menteur et vous dire que vous n’y êtes pas allé :) Mais ça ne vaut pas Laugardalslaug et coûte… 10 fois plus cher !

Le Blue Lagoon.

Le seul truc sympa là-bas c’est le bar dans l’eau. A part ça… bof. Strutslaug est 10 fois mieux, c’est gratuit, et désert..

La piscine Laugardalslaug

Piscine de Laugardalslaug.

C’est la piscine à coté du camping de Reykjavik, juste à l’arrêt de bus. Aucune excuse pour passer à coté donc. Si vous avez le choix entre la piscine et le Blue Lagoon, choisissez la piscine sans hésiter. Il y a un hammam et plusieurs bains à température différente (de 38°C, 40°C, 42°C et 42°C pour les plus téméraires). Ça vaut vraiment le coup, et l’entrée ne coute que 450 ISK. Rien que pour prendre une douche, c’est un affaire.

Les horaires d’ouverture sont très larges en été :

  • Jours de la semaine : 6h30-22h30
  • Week-ends : 8h00-22h00

Rien de mieux, après le café du matin, d’aller se prélasser là-bas. Si on y va tôt, c’est complètement désert.

A ne pas rater : le sèche maillot du futur qui centrifuge la moindre goutte d’au de votre bikini en 5 secondes.

Autres infos

Le site de référence, c’est celui de Dieter. Tout y est… malheureusement presque exclusivement en allemand.

Olivier à plein d’infos sur le matériel chez lui (en version MUL).

David (a.k.a. BigFoot) a vu du pays, et vous en parle sur son blog.

  1. c’est visiblement en voie de disparition quand même