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Michel Blanc

Don't look back. You`re not going that way.

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Environnement

Il faut rappeler que la végétation est très fragile. La moindre mousse en bave des ronds de chapeau, entre le froid, le vent, les cendres des éruptions. Bref, c’est un enfer pour la végétation. Alors essayons de ne pas en rajouter en restant sur les chemins quand c’est possible, et en évitant de piétiner la mousse et la végétation. Idem pour la préservation du paysage. Essayons de ne pas laisser des traces de pompes n’importe ou. La colline est plus belle vierge, que maculée de traces de 46…

Évidemment, je ne parle même pas des déchets, quels qu’ils soient. Comme ailleurs, il faut absolument tout ramener, y compris ce que l’on trouve par terre, laissé par des voyageurs distraits ou indélicats.

Pour le délestage, ça n’est pas simple. Le sol est très pauvre. Les excréments sont difficiles à dégrader. Profitez de votre passage dans les secteurs équipés pour faire la commission.

La météo

Vous pouvez vous renseigner sur la météo auprès des warden. Ils sont en général assez au courant. La plupart du temps, les prévisions locales pour les jours à venir sont affichées quelque part. Quand j’y étais, je n’ai pas été renversé par leur fiabilité, à prendre avec des pincettes donc.

Le site de l’Institut Météo Islandais (IMO) est remarquablement bien fait. Météo France ferait bien de s’en inspirer, c’est simple interactif, et très complet.

Si le climat islandais vous intéresse, vous trouverez quelques informations de fond ici.

Les nuages en Islande ont la faculté de s’amonceler et de se disperser rapidement. si vous renoncez à un sommet parce qu’il est dans les nuages, vous faites peut-être un erreur. Pendant la descente vous le verrez peut-être apparaître, et l’amertume n’en sera que plus grande. Donc, si cela ne pose pas de problèmes de sécurité, montez quand même, on ne sait jamais.

Sachez qu’il peut neiger et faire des températures négatives l’été. Ajoutez à cela presque 90% d’humidité et 60km/h de vent, et vous aurez un idée de la météo que vous pourrez avoir. En gros, c’est du début novembre en moyenne montagne.

Cartes

On trouve plusieurs types de cartes. Pour avoir acheté les deux les plus courantes, je préfère la série «Mal and Menning» (disponible sur shopicelandic ou chez nordic store) par rapport à Ferðakort. Elles sont beaucoup plus claires à mon goût. Vous pouvez aussi trouver des 1/50 000e sous forme papier ou CD. Un autre magasin plein de cartes ici.

Pour le secteur de Landmannalaugar, on trouvait il y a quelques années des cartes PDF à télécharger sur le site du « Mountain Mall » (le bus qui permet de faire des petites courses). Ce n’est apparemment plus le cas maintenant.

Par ailleurs, un guide général de la région écrit par Ólafur Örn Haraldsson et édité par FI est disponible chez les warden à Landmannalaugar. Il y a deux versions : une conséquente en Islandais, et un résumé en anglais : « Fjallabak Nature Reserve ». Il y a des cartes et plein d’infos intéressantes dedans.

L’Islande a aussi son Google Maps national (sans l’API) : . Très pratique pour localiser des endroits, ou avoir un aperçu général, mais moins précis que l’excellent Atlas !

Si vous avez un GPS Garmin, ne partez surtout pas sans la carte d’OurFootprints !

Il existe un topoguide publié par rother recensant 50 randonnées à la journée de difficultés variées mais couvrant la totalité de l’île. On y trouvera notamment l’étape Skógar-Fimmvörðuháls.

Un carte en ligne très sympa de Reykjavik est disponible sur reykjavikcentermap.com.

Enfin, pour Skaftafell, le site propose deux cartes très correctes, et une brochure (ancienne version) sur le secteur.

Sécurité

Vous avez probablement entendu parler de l’efficacité presque légendaire des ICE-SAR (« Search And Rescue Islandais »). Chaque année, ils viennent au secours de randonneurs et skieurs perdus ou blessés. Pour qu’ils soient efficaces, encore faut-il qu’ils puisse savoir ou vous trouver.

Ils proposent un service d’enregistrement en ligne.

Vous pouvez aussi passer les voir avant votre trek, vous leur laissez :

  • votre nom
  • votre adresse (chez vous)
  • votre adresse en Islande si possible
  • vos téléphones (domicile et en Islande si possible)
  • date de naissance
  • le nom de contacts en France et en Islande (si possible)
  • la liste de votre équipement (évidemment, pas la brosse à dents, juste les trucs qui ont un intérêt : GPS, tente, vestes) avec la couleur de l’équipement
  • des informations honnêtes sur votre expérience, votre niveau et votre forme
  • votre planning de trek
  • votre vol retour

et si possible une photo de vous avec votre veste et à coté de votre tente. Avant de partir, vous repassez chez eux ou leur donnez un coup de fil pour leur dire que c’est ok.

Dans tous les cas, le plus simple est de remplir le nouveau formulaire en ligne mentionné plus haut.

S’ils n’ont pas de nouvelles, ou s’ils sont alertés, ils sauront ou vous chercher pour peu que vous ayez suivi votre planning initial.

Ils louent aussi des PLB (« Personal Locator Beacon ») pour 5€/jour, qui leur permettront de vous retrouver facilement en cas de problème. David (BigFoot) emporte avec lui une balise SPOT (et nous pareil depuis 2013).

Enfin, depuis 2014 ils ont même une app pour smartphone: vous pouvez faire des check-in de temps en temps, ça sème des petits cailloux et ça leur donne une indication s’ils doivent vous chercher. Évidement, il faut un minimum de réseau, donc ne comptez pas trop la dessus si vous êtes vraiment dans la pampa.

Leur bureau se trouve à Skógarhlíð 14, 105 Reykjavík, à quelques pas du BSÍ.